Wezembeek et Crainhem dénoncent "l’attitude de faiblesse de l’Etat"
Les communes de Crainhem et de Wezembeek-Oppem, soutenues par les associations AWACSS et Wake Up Kraainem, ont exprimé lundi leur "stupéfaction" après la décision de l’Etat belge de ne pas faire appel du jugement rendu le 31 juillet dernier annulant certaines routes de décollage de l’aéroport de Bruxelles.
Celles-ci interprètent ce "renoncement" comme une "attitude de faiblesse de l’Etat" et son "refus de prendre ses responsabilités" dans ce dossier, alors que ces nouvelles routes visaient précisément à réduire les nuisances sonores au-dessus de l’Oostrand.
"Il est impératif que l"Etat trouve une solution rapide pour soulager (ces populations), en application du principe de répartition équitable des survols voulu par les accords de gouvernement de 2008-2010 sans recharger l’Oostrand toujours abusivement survolée par les atterrissages et décollages", martèlent dans un communiqué conjoint Frédéric Petit, bourgmestre de Wezembeek et président d’Awacss, et Elisabeth de Foestraets, échevine de Crainhem et responsable de l’association Wake Up Kraainem.
Ils estiment que la restauration du "virage à gauche" et les nuisances que celui-ci entraîne pour leurs communes contrevient à une décision de justice de 2005 qui avait condamné l’Etat belge à mettre fin à la concentration des vols sur ces communes, sous peine d’astreintes.
M. Petit a encore précisé lundi que sa commune et celle de Crainhem étudiaient actuellement la possibilité de faire elles-mêmes appel du jugement rendu le 31 juillet dernier, vu l’inaction du gouvernement fédéral. Elles disposent jusqu’au 15 septembre pour le faire, a-t-il précisé.